Bande-Annonce
Revue de presse
Dans le rôle principal, Jeremy Allen White est impeccable, tout en retenue. Il ne singe pas, ne surjoue pas, se contentant d'interpréter Springsteen dans une physicalité expressive de peu de mots. Dans une scène particulièrement bouleversante, il est même magistral, exprimant durant quelques secondes silencieuses toute la détresse et la douleur accumulées.
Inutile, enfin, d’être un spécialiste du « Boss » pour apprécier la leçon d’intégrité qui déborde largement le cadre du film musical. Simple et universelle, la morale pourrait être celle de l’ultime couplet de Highway Patrolman, déchirante ballade qui clôt Nebraska, dans laquelle un policier se montre patient avec son délinquant de frère : « Un homme qui tourne le dos à sa famille n’est tout simplement pas bon. »
Deliver Me From Nowhere ne parle pas de gloire. Il parle de fragilité, de création, de renaissance. Comme Nebraska, il ne cherche pas à séduire, mais à toucher juste. Un film qui, en silence, dit tout.
