Synopsis
Tout public avec avertissement
Megalopolis est une épopée romaine dans une Amérique moderne imaginaire en pleine décadence. La ville de New Rome doit absolument changer, ce qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant le pouvoir d’arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn Cicero. Le premier rêve d’un avenir utopique idéal alors que le second reste très attaché à un statu quo régressif protecteur de la cupidité, des privilèges et des milices privées. La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicero, amoureuse de César Catilina, est tiraillée entre les deux hommes et devra découvrir ce qui lui semble le meilleur pour l’avenir de l’humanité.
Bande-Annonce
Revue de presse
Le résultat est une fantasmagorie politique dont les références (de Suétone à Harold Lloyd, en passant par Shakespeare et Fellini) et les registres (uchronie-tragédie-comédie) fusent en un pétaradant feu d’artifice.
Conteur baroque d'un récit impur, marionnettiste ivre de sa puissance fictionnelle, Coppola s'emmêle parfois les fils. La marque d'un jeune réalisateur de 85 ans qui considère le cinématographe comme un vertige et non un vestige.
"Megalopolis", que tout annonçait comme pompeux, lévite insolemment, malgré la quantité de ses intrigues et de ses personnages, en dépit du poids écrasant de chacune de ses séquences, de chacun de ses plans, au-dessus du désastre qu’il aurait pu être, constamment bizarre, outré, trivial, étonnant, un peu Matrix, un peu King Vidor, foisonnant effectivement d’un siècle d’images et de langage de cinéma mondial, donnant effectivement à voir une masse critique d’images ahurissantes, à un débit qui dépasse l’entendement.