Revue de presse
Le Joueur de go s’apprécie donc pour ce qui constitue aussi ses propres limites : les références d’une culture et d’une morale formelle qui ne sont plus et dont il livre une expression spectrale parce que, peut-être, trop respectueuse.
Mystère et action, on ne boude pas son plaisir devant ce divertissement élégant.
En définitive, un film de cape et d’épée un peu à la manière de A Touch of Zen (1971) de King Hu, à la fois imagé et exotique, mais doublé d’une réflexion profonde sur l’honneur et l’abnégation. Que demander de plus ?