Revue de presse
Sobre et précis, le premier long métrage de fiction du cinéaste français calque son pas sur celui de son héros, un jeune Syrien sur la piste d’un ancien bourreau.
Homme de l’ombre, solitaire et hanté, Hamid accapare tout le film, qui, suspendu à son souffle, aux bruits qu’il écoute, aux indices qu’il recoupe, diffuse une angoisse sourde et grandissante à laquelle les choix de réalisation (cadre serré, sons amplifiés et déformés, approche sensorielle) ne nous permettent pas d’échapper.