Revue de presse
Le second volet de la trilogie Teenage Apocalypse est le plus fort, en mêlant comédie noire potache et pessimisme trash. Un sommet du cinéma de Gregg Araki.
Le film est présenté au générique comme « un film hétérosexuel de Gregg Araki », quand le précédent précisait « film homo ». Mais qu’on ne s’y trompe pas : la connotation LGBTQIA+ imprègne bien The Doom Generation, ne serait-ce que par les rapports troubles entre les deux jeunes hommes, le passé supposé lesbien du personnage féminin et l’homoérotisme ambiant. Abandonnant le ton semi-documentaire de Totally F***ed Up, le réalisateur concocte une narration davantage déjantée, qui démarre sur des chapeaux de roues avec la rencontre entre les protagonistes. Poursuivi par une bande de jeunes, Xavier Red (le ténébreux Johnathon Snaech) se réfugie dans la voiture où se trouvent Amy Blue (Rose McGowan, que l’on reverra chez Tarantino) et Jordan White (James Duval, acteur fétiche d’Araki), lesquels sont en train de faire l’amour. Le trio va très vite devenir inséparable, pour le meilleur et surtout pour le pire, leur escapade étant émaillée de plusieurs déconvenues… et quelques meurtres. La narration, abracadabrante, fait la part belle au symbolisme romantique, ainsi qu’aux codes du teen movie, du slasher, des comics et du pop art, pour proposer une vision somme toute désenchantée de l’avenir d’une jeunesse bridée.
Le second volet de la trilogie Teenage Apocalypse est le plus fort, en mêlant comédie noire potache et pessimisme trash. Un sommet du cinéma de Gregg Araki.
Le film est présenté au générique comme « un film hétérosexuel de Gregg Araki », quand le précédent précisait « film homo ». Mais qu’on ne s’y trompe pas : la connotation LGBTQIA+ imprègne bien The Doom Generation, ne serait-ce que par les rapports troubles entre les deux jeunes hommes, le passé supposé lesbien du personnage féminin et l’homoérotisme ambiant. Abandonnant le ton semi-documentaire de Totally F***ed Up, le réalisateur concocte une narration davantage déjantée, qui démarre sur des chapeaux de roues avec la rencontre entre les protagonistes. Poursuivi par une bande de jeunes, Xavier Red (le ténébreux Johnathon Snaech) se réfugie dans la voiture où se trouvent Amy Blue (Rose McGowan, que l’on reverra chez Tarantino) et Jordan White (James Duval, acteur fétiche d’Araki), lesquels sont en train de faire l’amour. Le trio va très vite devenir inséparable, pour le meilleur et surtout pour le pire, leur escapade étant émaillée de plusieurs déconvenues… et quelques meurtres. La narration, abracadabrante, fait la part belle au symbolisme romantique, ainsi qu’aux codes du teen movie, du slasher, des comics et du pop art, pour proposer une vision somme toute désenchantée de l’avenir d’une jeunesse bridée.