
Synopsis
Ana, 9 ans, ne dort plus la nuit dans la grande maison madrilène familiale. Ses parents sont morts récemment. Sa mère s’est éteinte de chagrin et de dépit amoureux, son père a succombé à une maîtresse vengeresse.
Témoin de ces deux morts malgré elle, Ana refuse le monde des adultes et s’invente son univers. Elle s’accroche à ses rêves et ses souvenirs pour faire revivre sa mère et retrouver son amour. Elle remplit son quotidien de jeux qu’elle partage avec ses sœurs.
Témoin de ces deux morts malgré elle, Ana refuse le monde des adultes et s’invente son univers. Elle s’accroche à ses rêves et ses souvenirs pour faire revivre sa mère et retrouver son amour. Elle remplit son quotidien de jeux qu’elle partage avec ses sœurs.
Bande-Annonce
Revue de presse
Aujourd'hui (...) trente ans après la fin du franquisme, et la sortie du film (...) il n'en est peut-être que plus attachant, comme témoin, dans la fiction, d'un moment où bascula l'histoire d'un pays.
Il est des chefs-d'œuvre qui achèvent leur auteur ; Cria Cuervos, le beau film de Carlos Saura, en fait probablement partie.
Œuvre au noir, leçon de ténèbres, La Femme de Tchaïkovski n’offre jamais une once de la chaleur et la douceur de Leto (2018), le chef-d’œuvre du cinéaste. Mais il brille par son ampleur tragique, la fièvre de sa mise en scène, l’énergie fantasmatique (à la gloire du corps masculin) qui s’y déploie et la puissance de l’interprétation.